Musée de la toile de Jouy

Musée de la toile de Jouy à Jouy-en-Josas

Lieu de l'exposition n°5

Ouvert en 1977, le Musée de la Toile de Jouy est une institution muséale et labéliséeMusée de France. Situé au château de l’Églantine à Jouy-en-Josas, sa mission est deperpétuer la mémoire liée à la production de Toiles de Jouy. Cette appellation désigneles cotonnades imprimées par la manufacture Oberkampf de 1760 à 1843.Le maréchal Canrobert, général et aide de camps de Louis Napoléon Bonaparte, possède le Château de l’Églantine de 1882 à 1890. C’est le décès de la maréchale, le 6 août 1889, sa jeune épouse née Flora Mac-Donald qui le conduit à le vendre. La propriété est alors rachetée par Emile Francq, bourgeois parisien qui avait possédé « La Chaudronnerie », une ancienne ferme se trouvant sur le coteau de l’autrecôté de la Bièvre. Pour lui, Alfred Vaudoyer a construit le Château en 1891-1892 selon une plaque scellée sur la construction.

Alfred Vaudoyer est l’un des membres d’une dynastie d’architectes inaugurée par Antoine Laurent (1756-1846), pensionnaire de l’Académie de France à Rome. Plusieurs membres ont des maisons de campagne à Jouy : deux demeures importantes subsistent dont l’une,« La Garenne des Metz », est également attestée comme étant l’oeuvre d’Alfred Vaudoyer,dans un tout autre style que le château de l’Eglantine.L’ancien domaine du maréchal Canrobert est racheté par la commune en 1979 puis transformé en musée en 1991.

Le jardin attenant à la demeure restauré en 2009 est accessible aux visiteurs du musée. Il accueille des ruches de l’association “Les ruchers de Jouy”.Un parterre de fleurs en bandes horizontales, oeuvre du plasticien Jean-Max Albert, évoque devant l’entrée du musée des toiles étendues dans les prés, en train de blanchir, donnant ainsi une idée du foisonnement de couleurs qui devait alors couvrir les prairies.La collection est constituée à partir d’un fonds conservé à la Mairie.

Les collections réunissent près de 10 000 pièces du XVIIIe siècle à aujourd’hui et sont représentatives d’un patrimoine et d’un savoir-faire exceptionnels comprenant toiles peintes et imprimés, album d’échantillons, dessins, empreintes gouachées, tableaux, costumes,mobilier, des garnitures de lit ainsi que divers outils et mécanismes liés à la technique d’impression. La production de Jouy-en-Josas comme les autres productions française (Normandie, Alsace, Provence) ou étrangères (Grande-Bretagne, Italie) sont illustrées.

Peindre n’est (-ce) pas teindre ?

Texte

Exposition n°5

C’est à Jean Dubuffet que nous devons en partie ce titre extrait de Prospectus aux amateurs en tout genre : « peindre n’est pas teindre ». Si l’on se réfère précisément aux définitions des termes « peindre » et « teindre »,  il faut alors différencier les actions qui s’y rapportent.

 

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